Je rentre tout juste d’Espagne, où je viens de passer quelques jours qui m’ont permis de vivre une expérience que je voudrais vous raconter.
Le masque est obligatoire dans la rue depuis la sortie du confinement, et même les enfants de 6 ans le portent. J’avais beaucoup de mal à m’habituer à cette mesure de porter le masque en permanence. Les premiers jours ont été difficiles. J’avais mal, physiquement, car je ne pouvais pas bien respirer, mais surtout j’avais mal de constater la façon dont cette obligation avait été intégrée dans le quotidien des espagnols, sans résistance de leur part. Je suis passée par tous les états émotionnels. J’ai ressenti d’abord une profonde tristesse, tristesse qui s’est transformée en colère avec un petite voix qui criait dans mon cœur :
« Non, ce n’est pas possible ! »
Un matin, j’ai médité et j’ai fait Ho’oponopono à ma manière. Je me suis demandé :
– Qu’est ce qui, en moi, fait écho avec cette situation ?
– Quelles sont les masques symboliques que j’ai mis en place pour me protéger de l’autre ou de quelque chose d’invisible qui pourrait me faire du mal ?
Puis sans trop chercher à comprendre, j’ai confié mon mal-être à ma divinité intérieure.
Je sais que tout est toujours une magnifique opportunité pour aller à l’intérieur et clarifier ce qui a besoin d’être clarifié.
Le simple fait de prendre la responsabilité (et non pas culpabilité, je précise) m’a apaisé.
Je me suis souvenue que j’étais responsable (capable de répondre) de la façon dont je perçois les situations et que je peux par conséquent transformer ma vision.
Le lendemain matin, j’ai eu envie d’aller à la messe, même si je n’y vais jamais, et surtout j’ai eu envie d’aller à un endroit bien précis. Je suis allée au couvent de Saint Joseph (le couvent Las Madres), le premier couvent créé par Thérèse d’Avila quand elle a commencé la réforme.
Et j’ai compris après pourquoi ! (voir note (1) en fin d’article)
C’est en sortant de la messe que j’ai aperçu, pour la première fois depuis mon séjour, deux hommes sans masque ! Dans cette petite ville castillane, où personne n’ose enfreindre les règles ! J’avais du mal à le croire !
Je portais mon masque « à moitié » (c’est-à-dire sur le menton) et je me suis rapprochée d’eux pour leur demander comment il leur était possible d’être sans masque.
Ils m’ont répondu calmement qu’ils ne le portaient « jamais », qu’ils priaient en permanence et que la prière leur donnait beaucoup de force et de paix.
Ils allaient partout et tout se passait bien, sans heurts, dans le calme et l’harmonie.
Oui, c’était ça la réponse, ce que j’avais besoin d’entendre. Cela faisait sens dans mon cœur.
Tout dépend de la vibration que nous émettons.
Ils me montraient exemple, tout simplement.
Grâce à la prière ils gardaient le lien avec leur essence profonde, l’’Etre divin que nous sommes en réalité
Cette conversation m’a donné le courage de faire ce que mon âme me demandait depuis mon arrivée. J’ai enlevé le masque dans la rue. Je comprenais le mal-être que je ressentais ; chaque fois que je le mettais, je me sentais en contradiction avec moi-même.
J’avoue que j’ai ressenti au début la peur du regard des autres, la peur du « qu’en dira-t-on » est très ancrée dans ma ville natale.
Pendant que je marchais, me sentant comme un peu nue au milieu de toutes ces personnes masquées, je me suis rappelée de la prière et le simple fait de me connecter à ma divinité intérieure m’a donné des forces et m’a apaisé.
J’ai cependant choisi de mettre le masque dans les commerces, non par peur, mais par respect vis-à-vis du commerçant.
Et dans la rue, j’ai vu comment la peur que je ressentais si fort le premier jour a fondu peu à peu pour laisser place à une sensation de liberté et de légèreté ! J’avais même parfois la sensation de voler ! Personne ne m’a rien dit, et je n’ai pas eu d’amende.
J’avais envie de vous raconter mon expérience car je sais que nous sommes tous confrontés à ces peurs et à ces choix.
Ce qui me semble important, même si nous n’arrivons pas à dépasser toutes les peurs, c’est de mettre de la conscience, ne pas « masquer » nos peurs mais les affronter.
Faire ce chemin à l’intérieur, un chemin vers la liberté qui va nous permettre de faire nos choix, non par la peur, mais par Amour, en commençant par nous-mêmes.
C’est ainsi que nous deviendrons des « lucioles » qui brillent dans l’obscurité de la nuit, en attendant le lever de soleil annonçant le nouveau monde qui est en train d’émerger.
Dans un autre article j’avais posté la vidéo préparatoire à la « Méditation de Guérison de l’Humanité » de Michael Roads à partir du dimanche 13 septembre, article intitulé : Nous sommes tout puissants.
Elle me semble s’accorder parfaitement avec ce que je viens de vous écrire, une invitation à rayonner et incarner qui nous sommes, ce que nous pourrons faire grâce à ce travail profond de transformation intérieure.

(1) Quand Thérèse a fondé ce premier couvent, le couvent de Saint Joseph, elle l’a fait malgré l’interdiction des autorités de l’époque. Les couvents étaient des lieux de rencontre, bien éloignés des pratiques spirituelles véritables. Elle souhaitait revenir à la pureté des premiers chrétiens, et elle a donc créé ce couvent, la nuit, avec trois ou quatre sœurs, et comme elle explique, une fois que c’était fait, ils ne pouvaient pas le détruire. Cette femme avait une force extraordinaire, une force qu’elle tirait de l’oraison et sa relation d’amitié avec Dieu.

Notre prochain stage :
« Ho’oponopono vers la nouvelle conscience » aura lieu le 26, 27 et 28 septembre à Lavelanet.

Vous trouverez plus d’informations sur le site:

https://eli-pono.com/de-hooponopono-a-une-nouvelle-conscience/

N’hésitez pas à nous demander si vous avez besoin de plus de détails.

La Vie est un choix permanent, faisons le choix de l’Amour en conscience à chaque instant!